Histoire du Chaudron d'Or

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Pour en savoir plus sur la nougaterie et le nougat de Montélimar

En 1949, le Chaudron d’Or ouvrait ses portes ! 70 ans après, Charlène et Julien Cornillet assurent la relève de cette emblématique entreprise.
Le Chaudron d’Or est l’une des dernières fabriques artisanales. Située au cœur de Montélimar, nous produisons avec notre équipe de 10 employés environ 50 tonnes par an de notre Nougat de Montélimar. En respectant la tradition, nous concoctons notre confiserie amoureusement avec des ingrédients nobles dans nos authentiques chaudrons en cuivre.

La nougaterie Le Chaudron d’Or a été labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » par le Ministère de l’économie et des Finances, valorisant ainsi le savoir-faire traditionnel et sa transmission.

UN PEU D’HISTOIRE

La légende raconte que le nougat aurait été inspiré d’une douceur importée des romains lors de leur conquête de la Gaule. 

Le nougat apparut en Ardèche , puis à Montélimar vers la seconde moitié du XVIIème siècle, sans qu’il n’ait jamais été possible de retrouver le nom de son créateur. Les premiers documents officiels dans lesquels il est fait mention du nougat remontent au mois d’avril 1701.
A cette époque, Philippe d’Anjou, petit -fils de Louis XIV, fut appelé à hériter de la couronne d’Espagne, en vertu du testament de Charles II, mort le 1er novembre 1700.

Il partit bientôt pour prendre possession de son Royaume et fut accompagné jusqu’à Saint-Jean-de-Luz par les ducs de Bourgogne et de Berry, ses frères.

Les princes devaient revenir à Paris en passant par le Languedoc et la Provence. Leur passage fut annoncé longtemps à l’avance aux villes qu’ils devaient traverser pour qu’elles eussent le temps de les recevoir avec magnificence. Le 2 janvier 1701, Claude Souchon, premier consul de Montélimar, fit part au Conseil de la prochaine arrivée des Princes, qui décida que, entre autres dispositions prises pour fêter les Altesses Royales, on prierait chacune d’elles d’accepter un quintal de nougat blanc. Il convint en outre d’en offrir cinquante livres à Paul de Beauviller, Duc de Saint-Aignan, et pareille quantité au Duc de Noailles, qui conduisait l’escorte.

Treize ans plus tard, ce fut à l’ambassadeur de Perse que Montélimar offrit 20 livres de nougat. Tandis que, en 1774, le gendre de Louis XV, Louis Philippe d’Espagne, recevait en cadeau, à l’occasion d’un vin d’honneur, des confitures et du nougat.

Dès lors, Montélimar eut coutume d’offrir à ses hôtes de marque la friandise si justement réputée.